Apocalypse Now ? 13 mars – 19h
Avec Daniel Tanuro, Ingénieur agronome, militant écologiste et anticapitaliste en Belgique, auteur notamment de L’impossible capitalisme vert (2010)
Avec Daniel Tanuro, Ingénieur agronome, militant écologiste et anticapitaliste en Belgique, auteur notamment de L’impossible capitalisme vert (2010)
Les nouveaux modes de gestion managériale des salarié.e.s tendent à parcelliser le travail au point où ceux-ci sont réduits à l’état d’exécutants, source d’une souffrance infinie. C’est dans ce contexte que de plus en plus de voix s’élèvent pour que le travail reprenne du sens, pour que les salarié.e.s puissent eux-mêmes maîtriser et auto-organiser leur travail. C’est d’ailleurs une condition pour tout projet de démocratie politique radicale.
Le 24 janvier dernier nous recevions Emmanuel Dockès pour un entretien autour de son dernier livre, Voyage en Misarchie. Retrouvez la vidéo !
Grâce à Radio Parleur, vous pouvez d’ores et déjà retrouver en podcast le débat du mardi 3 octobre entre Olivier Besancenot et François Ruffin.
Aurélie Trouvé, ingénieure agronome, auteure de « le business est dans le pré » nous a fait le plaisir d’accepter de porter avec nous cette cinquième causerie “le bonheur est dans le pré – comment nous avons changé de modèle agricole”. Nous lui avions soumis nos questionnements sur l’agriculture (Voir notamment la présentation des constats faite par Fabien Marcot en introduction). Elle s’est donc pliée à l’exercice du récit d’anticipation a choisi de nous dresser d’abord le portrait d’une agriculture idéale avant de lister les voies et moyens pour y arriver.
Quand on parle agriculture, on a souvent en tête ces images d’épinal où – comme le titre de notre Causerie le rappelle – “le bonheur est dans le pré”. Pourtant, depuis plusieurs dizaines d’années, la réalité du monde agricole a bien changé.
Benoît Borrits de l’association Autogestion et auteur de Coopératives contre capitalisme nous a fait le plaisir d’accepter de se prêter pleinement au jeu de notre récit d’anticipation autour de la question du travail. C’est donc en 2030 qu’il nous transporte pour imaginer comment un gouvernement vraiment de gauche, arrivé au pouvoir en 2022, aura mis progressivement en place une démocratisation totale des entreprises – en ayant accepté de tâtonner et de laisser le peuple trancher quelle voie était la plus appropriée !
Il semble très significatif que cette question du travail et du pouvoir aux travailleurs n’apparaisse finalement pas comme une question de premier plan pour les organisations « progressistes » / « de gauche » alors que les revendications d’appropriation sociale des moyens de production ont été jusque dans les années 1990 l’ADN de la gauche.
Les Trente Glorieuses ont vu s’imposer une agriculture productiviste, marquée par la concentration des exploitations, la mécanisation et l’usage intensifs de produits chimiques. Ce modèle a longtemps été pensé comme le graal pour les agriculteurs comme les consommateurs, il devait garantir aux uns une activité moins physique et des revenus plus élevés, aux autres l’accès à des produits de consommation en quantité et à bas prix.
Cette rencontre avec Damien Carême a été l’occasion de revenir sur l’aventure du camp de Grande-Synthe, construit pendant l’hiver 2015-2016 et ouvert en mars 2016 puis de réfléchir à la politique d’accueil des migrants de façon plus générale.
C’était le thème de notre troisième « causerie des lilas » qui s’est tenue le 16 janvier 2017 avec Damien Carême, maire de Grande-Synthe. Retrouvez dans ce dossier : les vidéos de la causerie, le compte-rendu détaillé de l’intervention de Damien Carême et les échanges avec la salle mais aussi tous nos argumentaires sur l’immigration…
La « crise des migrants » est l’occasion des pires discours racistes : « on ne peut pas accueillir toute la misère du monde ». Tous ces discours sont très loin de reposer sur la réalité du phénomène migratoire que connaît l’Europe ou la France. Quelques rappels introductifs par Alexis Vilanova de #TeamLilas.
Si “crise des migrants” il y a, c’est plutôt celle de la faillite de la politique de la « gestion des flux migratoires » qui président aux choix en matière d’immigration depuis 30 ans en France comme en Europe. Pourtant en matière migratoire, une autre politique de l’accueil est possible…
Le 6 décembre 2016, nous recevions Julien Salingue, membre d’Acrimed, pour une causerie autour des médias : « Libérés, délivrés – chroniques de la libération des médias ».
Les rappels ci-dessous ne se veulent pas exhaustifs, mais en introduction à la causerie des lilas sur la libération des médias, ils avaient pour objet de retracer les grandes lignes de la situation actuelle des médias pour que nous puissions nous consacrer ensuite à la transformation du monde médiatique.
Le compte-rendu de la première “Causerie des lilas” avec Eric Toussaint du CADTM sur la question de la dette.
Pour notre première causerie, nous recevions Eric Toussaint, porte parole du CADTM international, à qui nous avions demandé de nous guider dans un récit d’anticipation autour de la dette publique.
Quand on parle dans le débat public de la dette publique, c’est généralement pour évoquer son niveau particulièrement élevé : 2 100 milliards d’euros soit presque 100% du PIB (pour être exacts : 2170,6 milliards soit 98,4% du PIB !). Les médias répètent donc en boucle « Mais qu’est-ce qu’on fait ? On la laisse filer ? ». Parce qu’évidemment dans le discours médiatique, cette dette est forcément liée à un trop plein de dépenses publiques « L’État vit au-dessus de ses moyens ! », « L’État vit à crédit ». Ils préconisent au contraire de gérer l’État « comme un bon père de famille » parce qu’avec un tel niveau de dette « ce sont nos enfants qui vont payer », « on hypothèque les générations futures »…
L’augmentation de la dette publique depuis les années 1970 a été instrumentalisée par différents gouvernements nationaux, par le FMI et par les institutions européennes pour imposer l’idée que les Etats vivraient au-dessus de leurs moyens. Ce « management » de la dette a rendu possible le déploiement d’un agenda libéral avec la mise en œuvre de politiques d’austérité et la promotion de réformes structurelles remettant en cause les protections sociales et le développement des services publics. Pourtant le caractère illégitime de cette dette ne fait aucun doute : elle est le résultat de choix politiques, notamment de baisser les recettes des États et d’obliger les États à emprunter auprès des banques privées aux taux du marché. Il existe bien des solutions pour sortir de cette impasse, comme l’ont montré de nombreuses expériences, ici ou ailleurs.