Brèches
Les brèches sont des textes courts qui avancent une idée brute, montrent les impacts qu’elle pourrait avoir… pour mieux susciter le débat. L’objectif est de montrer qu’en remontant le fil de ces idées, on pourrait changer des choses bien plus loin qu’on imagine et ouvrir de vraies “brèches” dans le système !
Durant les 50 dernières années, l’espace périurbain français a subi une transformation radicale du point de vue économique, social et de l’aménagement du territoire. À partir des années 70 un important changement de politique industrielle, accompagné de nouvelles dispositions en termes de logement et d’urbanisme, va bouleverser la géographie périurbaine française. Nous sommes peu après mai 68, l’une des plus grandes grèves de l’Europe d’après-guerre (entre 6 et 9 millions de grévistes). Le patronat et les pouvoirs publics se fixent alors l’objectif de développer une politique économique de « paix sociale ».
Le 22 novembre prochain, le temps des lilas débattra avec Quentin Ravelli (auteur de La stratégie de la bactérie, Seuil, 2015) de la question de l’industrie pharmaceutique. Pour alimenter la réflexion, nous avons rencontré Thierry Bodin, secrétaire de la CGT...
Pour préparer le débat entre Olivier Besancenot et François Ruffin “Libre échange mon amour : le protectionnisme est-il une solution ?”, organisé par le temps des lilas le 3 octobre 2017 à La Générale, nous avons rencontré Morvan Burel pour lui poser...
Pour préparer le débat entre Olivier Besancenot et François Ruffin “Libre échange mon amour : le protectionnisme est-il une solution ?”, organisé par le temps des lilas le 3 octobre 2017 à La Générale, nous avons rencontré Thomas Coutrot pour lui poser quelques questions sur le sujet… Co-président d’ATTAC de 2009 à 2016, Thomas Coutrot participe aussi en 2010 à la rédaction du Manifeste des économistes atterrés. Fervent opposant au protectionnisme, il nous explique ici les raisons de cette conviction.
A l’occasion de notre premier anniversaire, nous publions ce texte dans Regards pour revenir sur les défis qui restent à relever après un an de folle campagne présidentielle et l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron.
Face à la désertification de certains territoires, des alternatives s’organisent. Grâce à Laurine Estrade et Jean-Baptiste Bonnet, qui nous ont très gentiment proposé leur travail, nous vous proposons un court documentaire audio sur l’une de ces formes d’organisation alternative qui (re)trouve son chemin : la Quincaille Rit.
Et si nos députés touchaient le salaire médian ? J’ai fait un rêve. Notre assemblée nationale avait le visage de la France. Le secret ? Les députés avaient le train de vie moyen de ceux qu’ils représentaient…
Et si le congé paternité était obligatoire, et de même durée que celui de la mère ? Parc Mozart, Poitiers, mardi 16 avril 2019, 11h10. Agathe Lebrun, 35 ans. « Ça m’étonne encore de voir tous ces pères avec leurs bébés ici au parc. C’est vrai qu’avec un soleil pareil…...
On a presque tout écrit sur la soit-disant « économie collaborative », de AirBnb au Boncoin, en passant par blablacar ou Uber. Nouveau lien social, potentiel de croissance, ingéniosité, détournement fiscal, concurrence déloyale pour les professionnels, contournement du salariat…
Mai 2007 : l’héroïne Supervivienda (littéralement « superlogement ») s’invite par surprise dans la campagne des élections municipales à Barcelone. Habillée d’une cape portant le numéro 47 (l’article de la constitution espagnole qui établit l’accès au logement comme droit inaliénable), Supervivienda interrompt le discours de la candidate d’ICV (parti de la gauche écologiste catalane). L’héroïne l’accuse notamment de ne pas prendre au sérieux le problème de l’accès au logement, et de ne pas porter de propositions alternatives à celles déjà en place, qui soumettent entièrement le logement au marché. Le collectif « V de Vivienda », à l’origine de l’action, fait de même pour les autres candidats à la mairie. À l’intérieur du costume de Supervivienda : Ada Colau. Huit ans plus tard, en 2015, elle devient maire de Barcelone.
C’était il y a tout juste 25 ans, en 1991 : la RATP supprimait la première classe dans le métro parisien. La première classe, là où quelques-uns, plus fortunés, fumaient paisiblement la pipe, pendant qu’à l’arrière on s’empilait les uns sur les autres… Il faut dire que depuis 1982, elle avait du plomb dans l’aile : aux heures de pointe, la SNCF avait dû renoncer à empêcher les titulaires d’un billet de seconde classe à monter dans la première. Le 3 juin 1956 – il y a 60 ans – c’est la SNCF qui supprimait sa troisième classe. L’histoire des transports serait-elle celle de la disparition progressive des barrières de classe ?
On a été voir Amargi ! la dernière création de la compagnie Ada-théâtre écrite et mise en scène par Judith Bernard. Et vous savez quoi ? Non seulement on a beaucoup aimé mais on a y a beaucoup retrouvé l’esprit du temps des lilas. Bref on vous recommande de foncer la voir vous aussi et on a envie de vous dire pourquoi…
Ces outils du temps des lilas ont pour objectif de nous aider – collectivement – à mieux comprendre, à mieux convaincre. Ces outils sont avant tout les vôtres : nous avons produit la structure et une toute petite partie du contenu, et nous continuerons, mais votre aide est indispensable. Sur chaque site, vous trouverez un endroit pour proposer votre aide, n’hésitez pas à franchir le pas !
Le réseau italien « Hors Marché !» ou « Dehors le marché ! » est un circuit de production et de distribution implanté aux 4 coins de l’Italie, dans des campagnes comme dans beaucoup de grandes villes (Milan, Rome, Turin, Bologne, Naples, Salerme, Palerme…) grâce à des liens tissés entre des collectifs milants et l’implication de centres sociaux. Il rassemble aussi bien une usine démantelée et réappropriée par les salariés en Lombardie (RiMaflow), qu’une terre occupée en Toscane (Genuino Clandestino), ou encore de petits producteurs et collectifs de migrants en Calabre (SOS Rosarno), des projets de mutuelles et de coopératives entre étudiants, paysans et personnes migrantes dans les Pouilles.
Les travailleurs de Vio.Me., une usine de matériaux de construction,usine-viome initialement spécialisée dans le secteur métallurgique et située en Grèce, à Thessalonique, ne sont pas payés depuis mai 2011, et le propriétaire décide finalement d’abandonner l’usine. Par décision de l’assemblée générale des travailleurs, ils décident d’occuper leur établissement de travail et de faire fonctionner l’usine sous le contrôle des travailleurs en démocratie directe.
Cette tribune est parue le 8 juillet 2016 sur le site de Libération. Elle a été le texte de lancement du collectif “Le temps des lilas”. Elle est à lire sur le site de Libération ou à retrouver ci-dessous : « Que vienne le temps des lilas… » Le 7 mai 2017...
Tout changer, oui, mais comment ?
La gauche est dans les choux. La faillite de la gauche gouvernementale n’est même plus à dénoncer. De loi néolibérale en mesure productiviste, de Fessenheim à l’ANI, de la loi Macron à Notre-Dame-Des-Landes, la présidence Hollande aura été si loin dans le reniement de...
Chaque année au mois de février, les médias nous rejouent en boucle la scène des voitures coincées dans les bouchons pour accéder aux stations de ski. Pourtant, quelle réalité sociale derrière cette image ? Seulement 8% des français partent au ski au moins une fois...
Les partis politiques n’ont pas le vent en poupe – pas plus que les organisations en général… Des Nuit Debout aux écrits du « Comité invisible », des scandales sur les finances des partis, syndicats, associations, des critiques sur le mode de vie de leurs dirigeants,...
« There is no alternative ». « Il n’y a pas d’alternative ». C’est lors d’une conférence de presse en 1980, devant les correspondants américains à Londres, que Margaret Thatcher a prononcé cette phrase. Plus exactement, elle ajoute même un « vraiment » :...
Depuis toujours, la fonction et la place des élections dans les partis de transformation sociale est un débat. Du contournement des institutions existantes pour en faire surgir d’autres, à la nécessité d’investir le pouvoir politique, pour les subvertir,...
Les trahisons récurrentes de leurs promesses électorales sont sans doute une des raisons essentielles de la crise actuelle des partis. Mais dans ce discrédit, le fonctionnement interne de ces organisations a également sa part. Loin de n’être qu’un supplément d’âme, la...